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Cuisinier

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Découverte de l’univers culinaire de Nicolas Darnauguilhem, à la Pinte des Mossettes à Cerniat.


Découverte de l’univers culinaire de Nicolas Darnauguilhem, à la Pinte des Mossettes à Cerniat.

Repas de midi, du samedi 30 avril 2022.

Un repas, que je partage avec vous avec pleins de photos (que j'espère gourmandes), pour vous donner envie de visiter Cerniat et La Pinte des Mossettes.

Forcément un grand, grand coup de coeur pour ce moment magique passé dans ces lieux.


La Pinte des Mossettes, c’est un endroit hors du temps, au milieu des pâturages gruériens. Un établissement que j’avais visité en famille, du temps de Judith Baumann, il y a quelques années maintenant.

Habitant Charmey, ce sont les dernières publications Facebook, sur la vie des Mossettes, les photos de son personnel, le travail avec les producteurs locaux qui m’ont donné l’envie d’y manger ce midi.


Et bonne nouvelle, l’établissement sera ouvert toute l’année, du mercredi au samedi soir et le midi du vendredi au dimanche.

J’ai bien aimé le terme « maison d’alpage » (dans l’Écho de Val-de Charmey), ce qui est très représentatif de l’établissement.


Le chef, à la cueillette et les futurs jardins autours de l'établissement.


Il fallait juste maintenant que je me trouve un prétexte, pour m’inviter : un futur anniversaire dans quelques mois, la reprise du travail dans 5 jours, ou ……… ?


Bref, je réserve ma table avec l’envie de passer un bon moment et d’être surpris, par la cuisine du chef.

À l’entrée, le barbecue chauffe, pour la viande du menu, du bœuf Hinterwald bio, qui vient d’un agriculteur de Charmey.

Le coin sympa pour prendre l'apéro.

En entrant, la vue est directe sur la cuisine.


Je m’installe à ma table, juste en face de la cuisine et maintenant, que le spectacle commence.

La salle est boisée et vie au rythme et au son d’un authentique trente-trois tours. Reggae, jazz…..Des disques qu’il faut retourner et changer au fil du service.


Les seules touches de modernité apportée à la salle, ce sont les luminaires, les belles tables en bois clairs et des chaises confortables.


Je reçois le menu du mois d’avril à 159 .- chf et les propositions accord mets et vins et à 69.- chf. Je crois que je vais me laisser guider au milieu des pâturages et prendre aussi l’accord mets et vins.


En apéritif un petit verre de Chasselas de Vully « Cru de l’Hôpital » à 8.- chf.


Les amuse-bouches arrivent, servis par une des cuisinières (elles sont deux) et présentés si agréablement. Elles le referont deux trois fois à chaque table.

C’est une grosse surprise, pour moi, qui préférais me cacher au fin fond de ma cuisine et même sous le fourneau si je le pouvais. Mais ce n’est pas inintéressant de faire participer les cuisiniers-ères au service.


Les amuse-bouches.


Bouillon d’oignon d’une délicatesse incroyable et sa raviole de canard à la juste cuisson et à la délicieuse farce.

Pomme de terre et céleri-rave.


C’était bon, pas facile à manger.

Tartelette de perche à la cendre de frêne, esthétiquement très jolie, mais qui manquait de peps, d’un assaisonnement surprenant, comme pour la pomme de terre et céleri rave.

Les amuse-bouches étaient bons, mais je reste sur ma faim !

Arrive le pain maison au levain, farine paysanne.


Rillette, choux Kale et beurre à la double crème.


Le pain était à damner un saint. Une vraie tuerie !

Le beurre crème double, divin. La rillette était parfaite et l’équilibre avec le chou Kale frit intéressant.

Mon Coup de Cœur du menu : oignon printanier confit, poireau à la braise et demi glace végétale.

Pour moi, un plat à 19/20 et je ne suis pas végétarien.


C’était un voyage au milieu des saveurs, des textures, des sous-bois avec l’égopode et l’oxalis et la prairie, avec des fleurs de primevères sauvages.

Tout était parfait dans cette assiette, la tombée d’oignon, la cuisson du poireau à la braise et celle de l’oignon nouveau. Mais, le lien entre tous, la divine demi-glace végétale, les papilles sont en éveil, un plat débordant de gourmandise, tout simplement génial ! Bravo au chef et à son équipe


Crevettes crues (Suisse), caviar de Frutigen et jeunes orties. Sel de tête de crevettes.

Un bon plat ou les jeunes orties frites ont joué un grand rôle.


Le boya (une grande perche) a été remplacé par du brochet à l’ail des ours, pralin de noix, haricots secs, miso blanc, lierre terrestre et lamier.

La cuisson du brochet était parfaite, la chaire était translucide. La bonne idée de ce plat, le surprenant pralin de noix qui le boost et qui fait la cohésion entre tous les ingrédients.


En plat principal, pièce tendre de bœuf Hintrerwald cuite au barbecue, betterave blanche fumée et bourgeons de sapin, bouillon de bœuf à boire.

La viande était d’une tendreté incroyable, sa cuisson était parfaite. Un condiment ail noir et une sorte de raifort radis et navet nouveau l’accompagnait.


La betterave blanche était juste une tuerie. Une fois de plus, le chef a fait d’une betterave blanche un mets de choix. Une préparation de légumes, à faire dans toutes les cantines scolaires, pour faire aimer les légumes aux enfants.


Ou sinon, à venir déguster à La Pinte des Mossettes.

Le bouillon (ou les bouillons, deux dans le menu), était une fois de plus d’une limpidité et sapidité incroyable.


Salade sauvage de la Pinte, Gruyère d’alpage 20 mois de Tissiniva, fromage de la ferme du Praz Barras. Du Vacherin de la fromagerie de Marsans, sûrement le meilleur du canton, le Gruyère de Tissiniva (top) et la belle surprise pour moi, cet excellent fromage, le Bleu du Sapalet, un fromage bio de Rossinière, un pur délice.


Pour info, la salade sauvage est vraiment sauvage, cueillie pour le restaurant par une dame de Charmey.


Le point d’orgue du repas, les desserts.


Glace poire séchée et miel.


Patate douce glacé au kombucha.


Pomme caramélisée, façon Tatin.


Beignet au fer, haricot rouge, d’inspiration japonaise.


Crème double de Charmey et meringue.


Chou à la reine des prés.


Les desserts sont de vrais réussites, mais j’ai quand même eu une préférence pour le chou à la reine des près.

La crème qui farcissait le chou était juste divine, avec une extraction des parfums incroyable.

La crème double était étonnamment légère et le chef a eu la bonne idée de mettre de l’anis dans la meringue.


Pour moi, c’était un sans-faute, pour les desserts et les mignardises (caramel de Gruyère, pâte de coing et un succulent financier) à l’image du lieu, simple, rural, mais tellement réconfortant).


Comme j’avais envie de me laisser guider, dans ces beaux paysages et par la cuisine du chef, j’ai pris l’accord mets et vins, à 69.- chf, avec de belles surprises, mais prenez aussi le temps de parcourir la carte des vins qui vous propose un choix incroyable.

Pour commencer, un vin de Genève, du domaine Chambet « Mara sur Mar» 2020, un vin rosé .

Un croisement entre du Gamay et du Reichensteiner en 1970. il donne des vins originaux et corsés, sur des arômes de fruits rouges et d'épices. Le jus est ensuite repassé sur des marcs de Géwürztraminer après presse pour gagner en aromatique et en complexité.

Un vin surprenant et festif.


Le vin d’Alsace « Juste le Blanc » de Pierre Weber, a été remplacé par un très agréable Riesling allemand de Moselle.



Le troisième vin, un Chardonnay du Chablais 2011 de Thierry Cevey.

Un joli Chardonnay avec une pointe oxydatif dû à son âge et aux arômes de pomme.

Sa bouche était fraîche et longue.


Le Pinot Noir du Valais 2019 de Christophe Abbet, m’a réconcilié avec ce cépage. Vinifié vraisemblablement en cuve, il était à la fois rond, avec un joli fruit et avait une très belle longueur en bouche.

L’accord avec le bœuf était parfait.


Avec mes fromages, je me suis laissé tenter par un verre d’Arbois blanc « Savagnin », Marin Fumey 2016 à 8.- chf.


Avec les desserts, un verre de cidre « Premier Émois » de Jacques Pérritaz, de la cidrerie du Vulcain, qui transforme les fruits du verger local fribourgeois. Un Cidre, demi-sec, à la fois désaltérant et gourmand, le top pour la fin d'un repas.


L’accord était parfait avec les desserts et c’était pour moi une première que de déguster du cidre lors d’un repas et avec des desserts.


Mon addition : 256.- chf avec une minérale 75 cl à 7.- chf et un café à 5.- chf.


Pour conclure

Le cadre est bucolique, l'ambiance chaleureuse.

Le service est de qualité, avec notamment pour les serveurs de belles présentations et descriptions des vins.

La cuisine poétique du chef Nicolas Darnauguilhem, va vous emmener à travers près et campagne alentours.

Une cuisine avec des produits presque 100% Suisse, comprenant caviar et crevettes notamment !!!

Personnellement, je peux que vous conseiller, d’aller visiter La Pinte des Mossettes et de vous laisser bercer, par la musique et les plats servis.

Ce repas à été un moment hors du temps.

Et preuve que le chef à laissé un bon souvenir, à Genève, d’abord au Neptune, puis au Tabouret et au Tablar, ce midi là, deux tables de résidents de Genève et anciens clients.

C'est toujours un bon signe ça, même pas peur des kilomètres.😃


La Pinte des Mossettes

Route des Echelettes 8

1654 Cerniat


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