Waouh, encore un gros coup de cœur ce midi à L’Auberge d’Hauterive à Hauterive et son chef Gerardo Metta, qui propose une cuisine surprenante et incroyablement savoureuse.
- Admin
- 21 août
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Dernière mise à jour : 22 août
Waouh, encore un gros coup de cœur ce midi à L’Auberge d’Hauterive à Hauterive.
Repris depuis quelques mois par Roberto Paone, Tommaso Patti, et le chef Gerardo Metta, un ancien une Etoile Michelin à La Dispensa à Neuchâtel.
L’Auberge d’Hauterive, qui est aussi le premier Coup de Cœur du canton de Neuchâtel.
Eh oui, et ce n’est pourtant pas les bonnes adresses qui manquent dans le canton.
Entre le restaurant du Prussien, celui de l’Hôtel DuPeyrou ou La Bocca et encore bien d’autres.
Un établissement qui a beaucoup de charme et qui est un bâtiment historique situé au cœur de son village depuis 1608, l’Auberge d’Hauterive fait figure de monument au sein de la localité neuchâteloise.
La salle du restaurant gastro.
La terrasse.
Une salle de 20 places pour la carte gastronomique et une plus grande et où la carte est plus simple, avec des pizzas à la pâte noire (du blé brûlé, originaire de la région des Pouilles), et des mets typiquement italiens qui sont à la carte, entre 15.- chf et 47.- chf.
Les pizzas, une dizaine sont entre 18.- chf et 30.- chf.
De très bons pains faits maison : une focaccia noire au blé brûlé, un petit ballon blanc croustillant et un pain aux deux céréales.
Ce midi pas moins de deux super coups de cœur parmi mes plats dégustés.
Le premier : Calamars, chou-rave, crumble noir à l’encre de seiche, truffe, cumin.
Le deuxième : Risotto au safran, oursin, citron noir d’Iran et tandoori.
Deux plats qui m’ont emmené dans une autre galaxie culinaire à la découverte de saveurs insoupçonnées et tellement surprenantes.
Deux très beaux plats.
Il n’y a pas de doute, le chef connaît son travail et il joue avec les saveurs et les textures à merveille.
Je précise que les autres avaient autant de niveau.
Ce qui est sûr, c’est que je ne viens jamais par hasard dans un établissement et souvent après un long suivi internet de celui-ci, mais cela ne m’empêche pas d’être agréablement surpris, comme ce midi
La carte des vins n’est pas grande, mais elle propose une belle sélection de vins, à prix tout doux puisqu’une grande partie se situe entre 48.- chf et 70.- chf. Les amateurs de grands vins italiens y trouveront aussi leur bonheur, avec un Sassicaila 2021 à 430.- chf (le plus cher sur la carte), un Ornellaia 2021 à 390 .- chf ou un Tignanello à 245.- chf.
La carte des vins au verre est belle avec pas moins de dix-sept propositions entre 7.- chf et 15.- chf pour un verre de Champagne Lallier.
Pour ma part, je pars sur l’association mets et vins surprise.
Je débute mon repas, avec en apéritif un verre de Chasselas de Neuchâtel Cru de Champréveyres de Christian Rossel, aux notes de bergamote, de pomme verte fraîche et de zeste de citron, que je retrouve en bouche.
Les cartes des mets de la partie gastronomique, révèlent les menus "Attimi ", un en trois plats à 80.- chf et autre en quatre à 125.- chf, mon choix ce midi, ainsi qu'une petite carte qui reprend une partie des plats des menus.
Mon amuse-bouche.
Saumon mi-cuit, crème aigre, caviar osciètre, jus d’agrumes et œufs de truites.
C’est à ce moment-là, bien installé en terrasse, que je suis en train de réaliser que je vais passer un super moment à table.
Une succession de plats couillus, mais tellement réussis.
Un immense moment de plaisir et une grande claque gustative avec un plat totalement incroyable du chef Gerardo Metta : Calamars, chou-rave, crumble noir à l’encre de seiche, truffe, cumin.
Il faut oser servir du chou-rave et une sauce puissante au cumin et à la truffe. Des ingrédients que peu de personnes aiment (je ne parle pas de la truffe).
Mais ici, avec le talent du chef, ça donne un plat incroyablement gourmand et d’une précision gustative rare.
Et qu’elle travaille sur cette assiette, merci chef.
Il y a du génie, chez vous.
Avec mon plat, un Chardonnay 2024 de Tormaresca.
Un très joli vin à la fois vif, frais et minéral. Sa robe est jaune paille pâle aux reflets verdâtres.
Le nez est délicat avec des notes de fruits exotiques, d’agrumes, de fleurs blanches, de thym, d’écorces d’orange, de miel et de vanille. Sa bouche est structurée, dense et équilibrée, avec de belles notes discrètes de miel, de vanille et de poires mûres.
Risotto au safran, oursin, citron noir d’Iran et tandoori.
En discutant en fin de repas avec le chef et en lui parlant de son fameux risotto, il me répond tout simplement que c’est surement la préparation la plus simple qu’il fait. Ah bon ?
Pourtant, je peux vous dire que je n’ai jamais mangé un risotto aussi bon de ma vie.
Et il est conseillé de le manger comme annoncé par le serveur pour pleinement en profiter et découvrir des saveurs qui à priori pouvaient s’opposer : le Tandoori qui est quand même puissant et le safran plus délicat.
Pour magnifier encore un peu plus ce plat, les langues d’oursins et le citron noir et voilà que je me retrouve au septième ciel.
Ce plat est une véritable dinguerie.
Avec mon plat, un assemblage blanc toscan de Vermentino Viognier et Ansonica, « Vivia » 2024 de Marrema.
Le nez est séduisant, délicieusement frais et accueillant. Il révèle des notes exotiques et d’agrumes mûrs. L’ensemble est à la fois épicé et floral, avec un parfum intense de bergamote. Il est vif en bouche, fruitée, avec des touches exotiques et de bergamote.
Dos de sandre, asperges vertes sauvages, caviar de hareng, beurre noisette, café.
Une belle prise de risque, avec des saveurs une fois de plus surprenantes et marquées et une formidable cuisson du poisson qui est parfaitement nacré. Le chef ne fait pas dans la simplicité et une fois de plus l’assiette propose des saveurs, une fois de plus, marquées, mais cette fois plus dans l’amertume, on aime ou moins. Moi, je ne suis pas un grand fan de l’amertume, mais techniquement, c’est du top niveau puisque chaque aliment qui compose cette assiette, amène sa touche de saveur pour en faire une étonnante surprise gustative.
On reconnait dans cette assiette, comme dans les précédentes, un chef sûr de son affaire et qui ne fait pas de concession : le gout avant tout.
Avec mon plat, un Primitivo 2024, un vin rouge des Pouilles « Nèprica » de Tormaresca.
Pour terminer mon repas, deux desserts, celui du menu : mangue, vanille, fruits de la passion et cacahuètes et un à la carte : tiramisu Limited Edition à 18.- chf.
Des desserts un ton en dessous par rapport au reste de mon repas
Mangue, vanille, fruits de la passion et cacahuètes.
Tiramisu Limited Edition.
Pour conclure mon repas, les mignardises.
Mon addition du jour : 181.- chf avec mon menu Attimini à 125.- chf, une minéral 50cl à 6.- chf, un verre de Chasselas de Neuchâtel à 7.- chf, mon association vins à 25.- chf, le tiramisu Limited Edition à 18.- chf. Merci pour le café offert.
Pour conclure : le gourmand et cuisinier que je suis ne peut que vous conseiller de visiter cette superbe adresse extrêmement gourmande où tout est fait pour que vous passiez un super moment. D’abord pour la cuisine, le service professionnel qui est aux petits soins avec ses clients, sans oublier le cadre qui est très agréable. Mon repas a été une surprenante découverte gustative, pour ne pas dire plus. J’ai rarement (pour ne dire jamais) mangé une cuisine aussi étonnante comme celle du chef Gerardo Metta. Deux de mes trois plats coup de cœur ne méritaient pas moins qu’un dix-huit sur vingt, pour ne pas dire plus. Le kiff total !
Alors maintenant réservez vite et faite-vous vraiment plaisir.
Auberge d'Hauterive
Rue de la Croix-d'Or 9
2068 Hauterive
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