Coup de Cœur du blog Cuisinier-Gourmand : l’Auberge des Montagnards à Estavannens, du chef Anthony Bèque et de sa compagne. Félicitations au chef pour son super menu chasse.
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Coup de Cœur du blog Cuisinier-Gourmand : l’Auberge des Montagnards à Estavannens, du chef Anthony Bèque et de sa compagne.
Un établissement qui est passé de 12 à 13 points cette année dans le Gault & Millau.
Ce midi, j’ai fait un super repas chasse à 69.-chf, à cinq plats, absolument parfait, avec deux plats
« coup de cœur », le ciselé de cerf de L’Intyamon, noix et achillée millefeuille et le médaillon de cerf jus réduit à la moutarde de Bénichon, garniture chasse.
L’ensemble du menu a été un vrai voyage gustatif, plein de saveurs originales.
Un établissement qui a un charme fou.
Sa belle terrasse devant le restaurant, sa salle boisée, tellement accueillante, ses tables joliment dressées et son ancien vaisselier.
C’est une salle où on se sent bien et la patronne y est pour beaucoup, elle qui illumine les tables de son beau sourire.
À midi, en semaine, l’établissement propose un menu du jour entrée-plat, à 21.- chf.
Celui-ci se composait aujourd’hui d’une soupe de panais servie en soupière à table (il ne reste plus qu’à se servir) et en suite un civet de cerf et légumes, accompagné de frites fraîches maison à la graisse de bœuf. Le chef étant belge.
À la carte de l’Auberge des Montagnards.
Une petite vingtaine de plats entre 8.- chf, pour une salade verte, et 48.- chf, pour le médaillon de cerf de L’intyamon, jus réduit à la moutarde de Bénichon.
Elle combine des plats classiques d’une auberge de campagne : on y retrouve aussi bien de la fondue moitié-moitié pour deux à 22.-chf par personne, qu’un tartare de bœuf à 37.- chf.
Personnellement, je vous conseille d’y dénicher des plats plus originaux, comme le ciselé de cerf, le mille-feuilles de céleri, réduction de jus de poireau, ou pourquoi pas la quenelle de brochet, sauce vin blanc/estragon.
Ce midi, je pars sur le Menu Chasse que j’avais zyeuté sur leur site internet et qui est aussi la raison de ma visite, ce midi.
Il se compose de cinq plats, avec pour commencer un consommé de gibier, choux vinaigrés et huile à l’impératoire. Un surprenant voyage au milieu de différentes saveurs.
Techniquement, le consommé est parfaitement limpide, mais par contre, il ne tenait pas la comparaison avec ce surprenant chou et l’huile à l’impératoire. Le végétal l’emportait sur le côté animal.
Pas grave, parce qu’il était terriblement bon et forcément surprenant.
Pour suivre, le ciselé de cerf de L’Intyamon, noix et achillée millefeuille, juste une tuerie ! Un plat qui se découvre gentiment à petit coup de fourchette afin de profiter de ses différentes saveurs et textures. Franchement, c’est que du bonheur !
Terrine du chasseur, noisette, champignons et Suze. Pour moi le plat le moins réussi, ce n’est pas que la terrine n’était pas bonne, bien au contraire, mais je n’ai pas vraiment profité de ces saveurs, l’amertume trop puissante de la gelée de Suze l’emportait (beaucoup trop), et surtout les aliments qui composaient l’assiette.
Mon plat principal : le médaillon de cerf, jus réduit à la moutarde de Bénichon, garniture chasse. Parfait, cette assiette fait partie de mes chasses coup de cœur.
Tellement plaisante et réconfortante à la fois. La viande à la cuisson parfaite, les garnitures sont topissimes et particulièrement le chou rouge.
Le chef ose prendre le risque de servir une sauce relativement épaisse, ce qui est rare de nos jours (on a tendance plutôt à servir des jus). Bien lui en a pris. J’ai découvert une autre version des spätzlis, moins léger, mais tellement savoureux et croustillants.
Pour terminer mon repas, un dessert à choisir à la carte : un baba mirabelles à l’eau-de-vie, qui est bon, mais qui manquait pour moi d’eau-de-vie. Le principe d’un baba, c’est de l’arroser au dernier moment de l’alcool qui est mentionné sur la carte. C’est aussi ce qui donne un coup de boost au dessert.
Ce midi, j’ai accompagné mon repas de deux dl à 8.- chf le dl, de Côte du Rhône « Terre de Bussières », du Domaine de La Janasse. Un assemblage rouge de 55 % Merlot, 25 % Syrah, 10 % Grenache, 10 % Cabernet Sauvignon et d’un verre de Chasselas bio du Vully à 4.50 chf de la Cave de La Tour, à Môtier.
Mon addition du jour : 90.50 chf
Pour conclure, alors que samedi midi, je pensais manger ma dernière chasse de l’année, une fois de plus je n’ai pas pu résister à la belle proposition de menu chasse de l’établissement et alors, que j’avais décidé de ne plus y retourner, à la suite de mon premier repas (ici), mais me revoilà aujourd’hui, et bien m’en a pris.
Ce midi, j’ai fait un super repas, au très bon rapport-qualité-prix. Après le départ, du chef de la Pinte des Mossettes, le chef a trouvé ses marques en cuisine, secondé par une jeune cuisinière. Deux en cuisine, c’est le minimum pour une telle qualité de cuisine. Ce qui permet un service fluide sans attente, mais surtout pour lui de plus se consacrer à sa cuisine.
La patronne seule au service est hyper souriante, sympathique, rapide et très professionnelle. La salle était complète ce midi. Alors oui, l’Auberge des Montagnards à Estavannens est une adresse à absolument visiter, parole de blogueur et cuisinier-gourmand.
Au cœur du village, derrière sa façade de bois, cette chaleureuse auberge affirme haut et fort son engagement pour la durabilité. La petite terrasse à l’avant, tout aussi simple et agréable, est un endroit charmant pour déguster le carpaccio de féra du Léman, crème acidulée et légumes croquants ou l'un des délicieux plats de gibier, préparés avec des produits issus des forêts environnantes !
Auberge des Montagnards
Rte de la Poya 23
1665 Bas-Intyamon
Tél : 026 921 91 63
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