Petit coup de gueule. Où va le monde ? Les pseudos influenceurs Instagram ou d'autres réseaux, du monde de la restauration. Je vous dis tout de suite, ça fait peur. En-tout-cas à moi !
- Admin
- il y a 46 minutes
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Où va le monde : ces pseudos influenceurs Instagram du monde de la restauration.
Je vous dis tout de suite, ça fait peur. En-tout-cas à moi !

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Manger ce n’est pas anodin, et ça mérite un minimum de respect.
Manger est pour celui qui a eu une bonne éducation : c’est savoir se tenir correctement à table, ne pas parler la bouche pleine, mastiquer la bouche fermée, se découvrir (ôter sa casquette) et éviter les cris ou gémissements de plaisir, qui sont le plus souvent réservés dans l’intimité.
Je vois de plus en plus, sur les réseaux et notamment Instagram, des hurluberlus (hommes et femmes) qui, me semble-t-il n’ont eu aucune éducation et notamment à table.
On mange avec une casquette, on se filme en bouffant (oui, je m’excuse, je ne peux pas dire autrement), mais oui, c’est le terme, et en faisant des grimaces pas possibles.
À la différence de ces deux influenceurs, moi mes parents, ne m’ont pas juste nourri, mais ils m’ont aussi éduqué.
Un, a notamment un accent plutôt anglophone et vient de Genève.
Pour être honnête, en voyant ces publications, je me suis toujours demandé s’il avait la lumière à tous les étages.
Je suis assez surpris puisque les pays nordiques sont normalement des pays plutôt cultivés. Dans le cas de ce monsieur, ce n’est pas vraiment le cas. Le pire, c’est que ça semble plaire, parce qu’il publie aussi pour le compte de The Fork.

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Dans mon blog, je préfère mettre en valeur le travail des chefs et me mettre en retrait.
Je ne vois pas l’intérêt de me filmer en train de manger, mais surtout, de vous l’imposer.
Quelque part, l’idée est de promouvoir la cuisine et le bon travail des restaurateurs.
Il n’est malheureusement pas le seul.

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Il y a une influenceuse qui clairement aime manger, de tout et surtout du n’importe quoi !
Comme, le fameux Genevois, elle adore se filmer en mangeant, je dois avouer que ce n’est pas très ragoûtant.
Elle travaille avec des restaurants et offre souvent des repas à gagner de leur part.
Personnellement, la voir manger, ça fait peur, mais ça n’a pas l’air de la complexer, ni les personnes qui la suivent.
Mais franchement ça sert la restauration ? J’ai des doutes ?
À part bien sûr à celui qui va gagner un repas.
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C’est vrai que ce n’est pas forcément évident de transmettre le plaisir, avec des qualificatifs gustatifs et techniques, sans forcément se répéter ou rentrer dans la simplicité : c’est trop bon, trop top, etc.…
Bouis-bouis ou restaurants gastronomiques, dans ses vidéos, c’est du pareil au même !
Toujours aussi lamentable, mais c’est vrai que pour faire mieux, il faudrait encore avoir de la culture culinaire et gastronomique. Trop miam, miam, miam, est son commentaire préféré, mais difficile de faire mieux sans culture.
Une belle et grande table, à la suite d’un repas exceptionnel, mérite un texte élogieux.
Dans le cas de cet influenceur genevois, ça ne vole jamais très haut.
Toujours son sourire niais, sa casquette et des commentaires qui me laisse toujours abasourdi.
Waouh - la viande paf - comme tu peux le voir, j’ai trop aimé – waouh, mes coups de cœur : c’était trop miam miam…… Ça montre tout de même le niveau !
Vidéo source internet.
C’est quand même une table gastronomique.
Le restaurant en question, un ancien une étoile Michelin et 16 Gault & Millau, le restaurant « Le Café Suisse » à Bex de Marie Robert.
Le pire, c'est que de plus en plus de restaurateurs du monde de la gastronomie font appel à ces services.
Pour un kebab, une sandwicherie, un restaurant à burger, je pourrais encore comprendre, mais un restaurant gastronomique ? Je ne voie pas l'interet, surtout en sachant qu'il n'a aucune tenue à table.
Heureusement, certains élèvent le niveau.
Et leur compte est baptisé « C’est meilleur quand c’est bon », mais il y en a heureusement encore d'autres.
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Se filmer en allant déjeuner au restaurant et publier ses avis sur les réseaux sociaux, c’est une autre façon de faire de la critique gastronomique. Emmanuelle Jary, journaliste culinaire, en a fait son métier.
Avec son compagnon, elle présente chaque semaine un nouvel établissement en publiant une vidéo sur Internet.
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J'avoue que j'ai toujours beaucoup de plaisir à regarder leurs vidéos, qui sont tellement représentatives du plaisir à table et de leur bonheur à partager de belles adresses.
Comme nous ne sommes pas tous des influenceurs, mais si le terme est trop élogieux pour eux, passons au pseudo-critique gastronomique.
Le Guide Gastronomique propose depuis 2009 ces impressions en visitant des restaurants.
Tiré du site de ce monsieur.
Je m’intéresse à la cuisine et à l’accueil, pas à la dernière décoration trendy. J’utilise un langage ordinaire sans abuser à tout bout de texte des *pépites » « sublime », « ultra » ou « hyper » qui à mon avis dévaluent le travail des restaurants qui font vraiment une cuisine d’exception. Je laisse cette prose à certains « journalistes » ou aux influenceuses qui ne font pas la différence entre Chardonne et Chardonnay.
Il a quand même un sacré melon, pour au final ne pas comprendre grand-chose.
Mes photos sont celles des assiettes qui sont servies aux clients, sans trucage ou éclairage avantageux.
Une fois de plus, bravo.
Ça fait des années que ce cher monsieur publie des photos de merde, en ne mettant pas en valeur le travail des cuisiniers. De nos jours, avec un téléphone portable, on fait de très belles photos, il faut juste se donner un minimum de peine, par respect, une fois de plus, pour le travail du chef et de la cuisine.
En fait nonnnnn, il n’a pas un gros melon, mais un énorme.
Cependant, aucun restaurateur n’a versé d’argent pour figurer sur ce site ou modérer les commentaires à son sujet. Le critique est incorruptible, mais les dons en nature sont les bienvenus ;o) Si vous êtes vignerons ou artisan et vous voulez nous faire découvrir vos vins ou vos produits, utilisez le formulaire de contact pour me le faire savoir. Si certains ne sont pas mentionnés, c’est aussi que je fait ce que je peux avec mon temps et mon argent. Et c’est probablement mieux comme ça.
C’est grave docteur ? Il me semble que oui.
Les guides Michelin ou GaultMillau n’ont plus de versions papier pour la Suisse Romande, donc pas vraiment les moyens de faire convenablement leur travail. Ensuite, je n’ai pas une démarche « élitiste », mais j’apprécie et je parle autant de la fondue d’une brasserie à Bulle que le foie gras d’un étoilé Michelin en Bourgogne et que cela n’aurait pas de sens de vouloir les comparer.
Maintenant, à vous de faire votre choix, lire, visionner et suivre ces personnes, alors qu’il y a quand même beaucoup de jolis blogs et sites d’influenceurs compétents et professionnel, qui respectent le travail des restaurateurs, grâce à de jolies photos ou vidéos, mais surtout avec des commentaires intelligents.
Je peux même vous donner des adresses si vous le désirez.
Comme j’ai pas mal de temps libre actuellement, j’en ai profité pour regarder des vidéos de ces fameux influenceurs et essayer de décrypter leurs modes de fonctionnement.

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Les signes de soi-disant contentement sont similaires chez beaucoup de ces pseudos-influenceurs.
Oui, j’ai passé pas mal de temps à consulter ce genre de vidéos.
La bouche en cul de poule, faire de grands yeux, froncer les sourcils, et secouer la main qui tient son couvert. C’est souvent très enfantin.
Mais il faut de tout pour faire un monde.
Pour conclure : je ne suis en aucun cas contre le fait de faire la promotion de son établissement sur les réseaux. Encore faut-il travailler avec des personnes suceptibles de faire une belle promotion de l'établissement et des plats servis et notamment avec des commentaires plus élogieux que : miam, miam, miam et surtout plus gastronomiques.
Fork est une filiale de Tripadvisor, pas du Guide Michelin