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Cuisinier

  • Eric M.

Un très, très gros, Coup de Coeur, pour le restaurant "Le Beausite" By Franck Chouette à Fribourg.

Repas des 3 septembre 2020.

Ce midi, direction la ville de Fribourg et le restaurant « Le Beausite » qui à été repris il y a plus d’une année.

Plongés en plein décor 1900, banquettes et chaises rouges, ces deux immenses lustres, son comptoir, ces grandes baies vitrées et ces tables si joliment dressées de belles nappes blanches et de jolies vaisselles. La belle salle du Beausite vous invite à passer un très bon moment culinaire.

Le serveur m’accueille chaleureusement pour un diner toute en saveurs. En plus, c’est une ancienne connaissance, il s’avère que nous avions travaillé ensemble, il y a quelques années maintenant. Le monde est petit !

À part cela, il a trouvé ça place dans l’établissement, son service était professionnel et attentionné et était pleins de bons conseils.

Le Beausite, dont le promoteur et premier propriétaire était un avocat fribourgeois fut édifié en 1904 dans le quartier ouvrier de Beauregard. Tête de ligne du tramway, ce bâtiment eu droit aux éloges du Conseil d’État qui, en délivrant sa première patente, soulignait « la belle architecture de ce bâtiment » et c’est vrai qu’il est beau .

Mais passons aux choses sérieuses.

Je pars, sur le menu du jour plat et dessert, que j'avais z'yeuté sur la page Facebook de l'établissement et me dirige sur une entrée à la carte.

Le choix de celle-ci est difficile ! Entre, la chair de crabe frais, croustillant à la nigelle, pointes de ponzu, les ravioles de champignons de nos forêts et de légumes sautés, la fricassée de chanterelles fraîches, émulsion façon barigoule et bien d’autres..... mais j’hésitais aussi, entre le tataki de thon au poivre de Tasmanie, julienne de concombre à la coriandre et le poulpe croustillant, déclinaison de chorizo, espuma de crustacé, qui fut mon choix au final.

J’opte donc pour le poulpe, l’un de mes péchés mignons. Et j’ai bien fait ! C’est une dinguerie ce plat !. Incroyablement fondant en bouche, je me régale. Ce plat est juste parfait dans l’équilibre des saveurs. Elles se complètent les une et autres, sans jamais l’emporter sur l’autre et ce n’est pas forcément évident avec le chorizo. J’avoue que je suis surpris en bien et j’adore ça ! Bravo-chef.

J'ai eu la chance de pouvoir déguster le potage du jour, une Vichyssoise et croûtons. Mais là, je m'excuse, je suis resté scotché. La vichyssoises un grand classique de la cuisine française, est une soupe, faite de purée de pomme de terre, de blanc de poireau et de bouillon de poule, avec ou sans oignon, liée à la crème fraîche et condimentée de ciboulettes ciselées. Il s'agit d'une soupe traditionnellement chaude. Mais la soupe de ce midi c'était du grand art et pourtant je ne suis pas forcément fan de soupe. Mais je crois qu'ici tout est trop bon!

Côté plat, un filet de canard des Landes rôti, chou farci aux bolets, me subjugue. La cuisson du canard était juste parfaite et il était très tendre, mais que dire du chou farci, une tuerie ! J’en salive encore. Comment dire ?????? Ou décrire ce chou ? Un mixte de rusticité et de saveurs, ou le chef a réussi à préserver le gout des légumes finement taillés et des bolets frais. Une fois de plus chapeau bas, chef.

En dessert, clafoutis aux poires William et glace vanille. Juste, une fois de plus parfais. Pour avoir fait ces dernières semaines des clafoutis, j’avoue, celui-ci était top. Sa pâte était légère et la cuisson de la poire était juste parfaite, surtout qu’elle peut aussi lâcher son eau à la cuisson. Ici non ! Alors que dire de plus sans en faire de trop ? Je ne dis plus rien !

Pas de surprise ?

Il faut dire que le chef a un sacré bagage. Que de bonnes maisons et de grands chefs sur son parcours : L’Hôtel de Crillon, il y restera plus de deux ans. Ainsi, il intègre pour la première fois une grande brigade auprès de Christian Constant et qu’il découvre les maisons étoilées qu’il ne quittera pas pendant dix ans. La rigueur lui est transmise par Claude Deligne et Philippe Legendre chez Taillevent. Puis vient la révélation chez Raymond Blanc qui lui donne sa passion et sa créativité au Manoir aux Quat’Saisons. C’est auprès des Frères Conticini à La Table d’Anvers qu’il apprivoise l’alchimie des saveurs. Enfin, avec Christian Bodiguel à bord du mythique Orient Express, il découvre la gastronomie mobile et ses exigences logistiques. Difficile de faire mieux et tout son parcours se retrouve dans ces assiettes.

Pour en conclure, avec ce si délicieux repas : une addition de 77.50 chf , avec le poulpe grillé à 23.- chf, le plat du jour à 24.- chf et le dessert du jour à 9.- chf. J’ai accompagné mon repas d’une demi-bouteille d’eau, à 4.50 chf et un verre de Chasselas à 7.50 chf et un verre d’assemblage de cépages rouges valaisan à 9.50 chf. Une ou deux petites remarques, pour faire progresser. Dommage, qu’il n’y est pas plus de vins au verre en proposition et pourquoi pas du Vully à un prix raisonnable et aussi plus de demi-bouteilles, pour ce qui doivent conduire.

Au rayon bonne nouvelle, l’établissement va faire son entrée dans le Gault & Millau, ce qu’il mérite largement avec je l’espère pour lui, minimum un 14 pts. Pour ma part, je ne peux que vous le conseiller. Si vous êtes des gastronomes, vous ne serez pas dessus. En plus j’ai entendu que le chef cuisinait de façon extraordinaire les poissons et que la bouillabaisse à 46.- chf est sans faire injure aux Marseillais, encore meilleure ici, ce que je crois volontiers, vu le talent du chef. Je ne vous fais pas dire, que forcément c’est un gros, gros, coup de cœur du blog et une très belle découverte.

Le Beausite By Franck Chouette

Route de Villars 1

1700 Fribourg

026 424 66 46

www.le-beausite.ch

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