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Cuisinier

Photo du rédacteurAdmin

Super Gros Coup de Coeur du blog, Fabien Foare chef M.O.F, de La Brasserie Millenium à Crissier


Des plats colorés, concentrés et frais, avec à chaque fois un bel équilibre et

des saveurs réconfortantes, voici la cuisine de Fabien Foare, qui interprète les classiques de la cuisine de brasserie, avec une approche contemporaine.



La Brasserie se trouve en plein cœur du nouveau complexe Millennium à Crissier, ouverte il y a presque une année, elle a fait une entrée remarquée dans le Gault & Millau avec directement un 15.



Ça faisait un moment que je voulais venir, mais le travail ne me le permettait pas et je voulais absolument venir le midi et ce midi justement, je me suis fait un gros cadeau.

Il faut dire, que je suis le travail du chef sur les réseaux sociaux et les photos de ses plats ne pouvaient pas me faire attendre plus longtemps.



C’est qui le chef ?


Fabien Foare, Meilleur ouvrier de France dans la catégorie traiteur, anciennement chez Benoît Violier à Crissier, puis à L’École Hôtelière de Glion.

Après un entretien en cuisine j’ai appris que le chef avait d’abord commencé par un apprentissage en cuisine et s'est tourné vers la charcuterie après, bien lui a pris, surtout avec un titre de M.O.F au final.



Après avoir longé un long couloir et dépassé la cave vitrée, c’est un espace résolument contemporain qui s’ouvre aux convives. C’est aussi là que l’équipe de serveurs, vous accueil et vous conduise à votre table.



Le décor est dans les tons bleu ciel, les banquettes, tables et chaises en bois clair et l’ensemble créent une atmosphère réconfortante.

Dans l’élégante salle lumineuse du restaurant, «tous les marqueurs de la brasserie française sont là, avec des plats réconfortants, mais aussi une belle atmosphère.


Les bouteilles de blancs servies au verre sont prêtes au frais, le service peut commencer 😜


Le service est souriant, avenant, professionnel, mais pas guindé. J’ai eu de très bons échanges avec mes serveurs du jour et notamment avec le sommelier responsable des vins.



Bien installé, je reçois les cartes.



La carte fait la part belle aux charcuteries cuisinées et les plats « Incontournables » de la maison : la quenelle de brochet aux écrevisses, l’entrecôte rassie sur l’os ou l’andouillette Bobosse, tandis que des ingrédients de contrées lointaines, kimchi, dashi et wasabi viennent twister certains classiques de plats de brasserie, comme le jarret de cochon à la bière, pommes boulangères et kimchi dans le « Menu Déjeuner » ou Paleron de bœuf, betterave et wasabi, à la carte dans « Les Inspirations » .



On y retrouve tous les plats à la carte du midi, ainsi que le « Menu Brasserie » de trois plats, à composer parmi deux propositions d’entrées, deux plats et deux desserts.

Il y a aussi le très joli menu ou la truffe est reine. Le « Menu Truffe En Vue » de 5 plats à 165.- chf. Truffe d’été,

d ‘Alba et du Périgord s’y retrouvent. Avis aux amateurs.



La carte des vins est belle, avec un beau choix de vin au verre.

Leurs prix de 9.- chf à 32.- chf pour un St- Julien « Château Talbot » 2015, 4ème Grand Cru Classé, que j’ai eu la chance de pouvoir déguster.



En Suisse, en France et dans bien d’autres pays, on connaît les chariots de fromages et de desserts.

La découverte d’une desserte de cochonnaille dans ce lieu (une première pour moi) émerveille autant la vue que les papilles.

Tout donne envie, mais pour ma part ce sera à mon départ, à l’épicerie fine du Millénium, mon repas est fait depuis un moment en surfant sur leur site. (merci internet).



Plusieurs sortes de charcuteries se côtoient, des pâtés en croûte, tête marbrée, terrines ou jambon persillé qui sont préparés pour le restaurant et l’épicerie attenante.

Le chariot de cochonnaille est proposé à 24.- chf, par personne.


Excellence tricolore.

Des plats au dressage graphique, mais pas que !


Comme souvent, je pars sur le « Menu Déjeuné » (ou lunch) entré - plat à 39.- chf, qui propose deux entrées et deux suites à choix.

Et comme j’aime le risque, je commande en entrée le poireau gribiche à ma façon, et j’ai bien fait.

J’ai eu un réel plaisir à déguster ce plat si visuel et tellement savoureux.



Mais pourquoi ce plat ? Parce que le poireau n’est pas un légume facile à travailler et à cuire. Trop cuit il peut être filandreux et sans texture, pas assez, c’est encore pire sauf si on sélectionne la meilleure partie du poireau et après il faut le cuire parfaitement !

Ici, il était plus que parfait.



La gribiche était excellente, à la fois légère et goûteuse. La meilleur que j’ai mangé dans ma vie !

Ce plat, qui aurait pu être banal, a été pour moi un gros coup de cœur, parmi mes quatre plats qui étaient pourtant de hautes volées.


Mon deuxième plat, une entrée à la carte à 21.- chf.

Un plat qui pouvais paraître rustique, voir du pauvre en tout cas, terrien !



Paleron de bœuf, betterave rouge et wasabi.

Le paleron était tendre comme du beurre et il était parfumé de son délicat bouillon. Les différentes sortent de betteraves étaient parfaitement blanchies pour qu’elles gardent leurs croquants. Le wasabi, parfaitement dosé pour garder un bel équilibre au plat et pour que chaque aliment du plat garde son goût originel, sa saveur.

Une fois de plus, j’ai adoré.