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Cuisinier

  • Eric M.

Restaurant "Du Côté des Olivades" à Paradou 13520, un vrais piège à touristes.

Souper du 3 septembre 2018.

Parfaitement situé au cœur du massif des Alpilles, à 10 minutes des Baux-de-Provence, Du Côté des Olivades c’est à la fois un hôtel de charme, un restaurant et un Spa. Vous serez séduit par le cadre: une maison provençale entourée d’oliviers.

Ce soir, c’était difficile de trouver, un restaurant ouvert ou qui n’est pas complet, alors je fais ma réservation, sans avoir plus de détail sur le restaurant, ni sa carte et son ordre de prix. Bon, il reste une table, alors allons-y ! Le cadre est très joli et nous dinons ce soir en terrasse à côté de la piscine et des nombreux moustiques, qui eux se délectent de nos personnes.

Conduit à notre table, le patron nous propose un apéritif, que gentiment je refuse (j’aime bien avoir une carte et des prix en visuel !) pour demander la carte des vins. Heureusement d’ailleurs ! Très belle et grande mais à des prix, assez inaccessibles pour ma bourse, en tout cas c'était la plus chère des vacances !

L'amuse-bouche

Des prix entre 36€, pour une Marsanne des Collines Rhodaniennes d’Yves Cuilleron, ou un Côtes du Rhône rouge « Belleruche » de Chapoutier à 38€ la bouteille et au verre 9€. La bouteille, prix public est 8.90 €, donc avec un verre elle est largement rentabilisée. La bouteille la plus chère, un Volnay 1er Cru Taille pieds du Domaine Marquis d’Angerville, était elle 459€. Pour faire mon choix manque plus que la carte des mets qui a de la peine à arriver. Bon, attendons !

Elle arrive, courte voir très courte, trois entrées, trois suites…… je suis pas contre le principe, c’est souvent synonyme de fraîcheur et de qualité. Notre choix est fait, celui des moustiques aussi, ce sera la fête du gros, ce soir.

Pour madame le foie gras poêlé aux pommes caramélisées à 24€. Magnifique qualité de foie, après difficile de faire plus simple trois morceaux de pommes et le tour est joué, mais bon ????? Pour moi ce sera, les minuscules raviolis aux champignons au nombre de quatre, tout comme les chanterelles, servies avec une sauce foie gras. J’ai cru que j’allais pleurer en voyant cette assiette.

Je ne suis pas un goinfre, et pour avoir fait assez de 3 étoiles Michelin et autres, j’apprécie la cuisine fine, les bonnes cuissons, les goûts………. Mais là, c’est juste inadmissible, un piège à touristes, comme nous d’ailleurs ! Je ne remets pas loin de là les qualités de la cuisinière, mais je pense qu’elle a dû oublier que les plats étaient à la carte, de toute façon il n’y avait pas de menus.

Les suites étaient du même acabit, bonnes mais tristement chiche : un magret de canard, poivre vert de Madagascar à 28€ et du barbue « Petit Bateau », bohémienne de légumes de Provence, huile d’olive basilic, à 34 €.

Notre repas sera accompagné d’un Costière de Nimes 2016 bio, à la belle couleur prune, au nez fruité et suave, avec en bouche une bonne structure, des tanins souples et un joli fruit.

Les pré-desserts

Le serveur, est venu par la suite, nous proposer des desserts oralement (surtout pas de prix !), au nombre de trois, là aussi: Ce sera un croustillant aux fruits rouges, à 14 € et un dessert figues au miel au même prix. Là aussi rien à redire gustativement, très bon.

Pour conclure maintenant, une douloureuse à 187.- € avec deux cafés à 8 € et une bouteille d’eau, au même prix. La bouteille de vin était à 38 €. Que dire sans être trop méchant ? Déjà au prix des vins, le service du sommelier doit être fait comme il faut, à l’arrivé des plats de préférence et de servir la bouteille jusqu’à la fin, ce qui n’a pas été fait ce soir, il a préféré faire le pied de grue, devant une table, surement plus importante! Notre fond de bouteille, nous l’avons pas vu. Le seul avantage, je pouvais souffler tranquille, lors d’un contrôle de police ! Ce n'est pas un bon point ça ?

Quant au patron qui détend (pour être gentil) un peu trop l'atmosphère avec ses galéjades à la sauce wallonne et qui se permet de dire à des clients allemand que pour lui le vin rosé, n’est pas du vin et que lui buvait que du Bourgogne, ce que je peux largement comprendre, surtout avec les prix pratiqué chez lui et ce qu’il y a dans l’assiette.

Oui, il peut boire du Bourgogne, par-contre, il devrait éviter de faire une remarque aussi déplacé à ces clients et je lui conseil clairement de prendre des cours d’oenologie, pour ma part j’ai dégusté beaucoup de rosé, pendant ces vacances, dont un du domaines des dames, que j’ai adoré, après j’ai moins aimé leur cuvée rosé « fût de chêne ».

Maintenant re-donnons à césar ce qu’il lui appartient, ou plutôt à la chef, Nancy Bourguignon, qui confectionne une vrais bonne cuisine française. Les cuissons sont précises, les jus exemplaires, sans parler de cette petite magie faite de tour de main et de sensibilité ménagère, qui rend chaque plat, goûteux et subtile. Les produits sont souvent locaux et sont d’une grande qualités, en plus elle s’attache à vous en restituer toutes leurs saveurs, un vrais plaisir. Il lui manque juste à trouver un équilibre, entre les portions et le prix.

Chemin de l'ancienne voie férée,

13520 Paradou, France

Tel : +33 4 90 54 56 97



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