Chaque année, la sortie des guides gastronomiques réserve son lot de bonnes surprises et d’étonnements.
- Admin
- il y a 7 heures
- 4 min de lecture

Année après année. la sortie des guides gastronomiques réserve son lot de bonnes surprises et d’étonnements.
Je n’ai pas la prétention d’être un critique culinaire, mais certaines fois, je me pose sacrément des questions à la sortie annuelle du nouveau guide Gault & Millau.
Comme vous le savez, je ne suis pas très Michelin.
Un bon nombre de restaurants que je visite sont souvent grâce à eux, et notamment les restaurants gastronomiques, et j‘y passe souvent de très bons moments à table, en les découvrant.

Quelquefois moins, surtout quand un se retrouve avec un 16 Gault & Millau lors de son entrée, je me pose quand même des questions ?
Les guides sont-ils toujours honnêtes, ne succombent ils pas au copinage, l’intérêt d’un puissant actionnaire, ou à un homme influent du milieu de la restauration, qui tient deux établissements dans les hauts de Lausanne et qui rentre justement avec ce fameux 16 G&M.
Pour y avoir mangé cet été, le 16 G&M de l’ancien chef était toujours accroché à la façade de l’établissement. Surement prémonitoire ?
Si je ne me trompe pas, au départ d’un chef, la note part avec lui.
Et même pour celui-ci, à un nouveau poste de chef, il repart à zéro comme tout le monde normalement.
Donc le 16 aurait dû être retiré de la façade. C’est de la publicité mensongère.
Mais revenons à nos moutons.
Sans être une star du milieu, je tiens juste un petit blog, je suis souvent reconnu, et en fin de repas je discute la plupart du temps avec le chef, qui me demande mon avis.
Autant vous l’avouer, j’adore ce moment.
Fréquemment, il me demande quelle note je lui mettrai.
C’est assez compliqué, parce que vraisemblablement, je note plutôt haut, mais toujours juste !
Un jour, j’avais donné ma note en fin de repas au chef du restaurant « Le Maguet » 15 pts et qu’il serait découverte du G&M.

Le chef Benjamin Le Maguet, qui a quitté le restaurant famillial en juin 2025.
Au final, un 14, et pendant deux ans, ce qui n’était pas justifié, tellement lors de mes deux visites, mon repas avait été innovant et totalement surprenant.
D’ailleurs, il a gagné une étoile verte dans le Guide Michelin.
Alors maintenant, quand on me demande, je pars assez souvent pour un 14 pts, en espérant bien sûr plus. 14 G&M pour une entrée dans le guide, c’est une très bonne note.
Cette année encore, j’ai fait bon nombre de très belles tables, avec beaucoup de plaisir.
Depuis la création du blog 148 restaurants gastronomique.
Le Pont de Brent à Brent 16 G&M
Radici à Penthaz qui fait son entrée avec un 12 G&M
L’Atelier Greng à Greng, qui fait son entrée avec un 14 G&M, largement mérité
Auberge d’Hauterive à Hauterive, qui fait son entrée avec un 14 G&M, largement mérité
Auberge de l’Ours à Vers-l’Église, qui passe de 13 à 14 G&M, une super adresse à absolument découvrir.
Le Nouvo Bourg à Saillon ?????
Auberge de l’Abbaye de Montheron à Montheron qui fait son entrée avec un 16 G&M.
La Table du Valrose, à Rougemont, qui a malheureusement fermé.
L’Hôtel de Ville à Crissier, immuable 19 G&M et trois étoiles Michelin.
Ce que je trouve est quand même pas mal, plus bien sûr, toutes les autres ces dernières années.
Je ne vais pas commenter toutes les notes et entrées du guide, surtout si je ne les ai pas visités.
Étonnement et grosses surprises, pour deux établissements que j’ai visités.
Un à fait son entrée et l’autre pas, bizarrement ?
Celui qui ne rentre pas : Le Nouvo Bourg à Saillon, du chef Andréa Maugeri.
Celui qui rentre l’Auberge de L’Abbaye de Montheron et avec un 16.

Le premier amuse-bouche de L'Auberge de L’Abbaye de Montheron, digne d'un 16 G&M ?
Bizarre, un 16 pour quoi ?
Sa belle terrasse, le service, le cadre, ou son influent manager ? En tout cas pas pour la cuisine, peut-être pour l’excellent pain maison.
D’ailleurs, lors de mon repas étant un peu déboussolé par les préparations que je trouvais franchement faiblardes, je me suis permis de demander à un des serveurs, qu’elle note la cheffe comptait avoir à la sortie du fameux guide. Je lui dis que pour ma part pas plus qu’un treize.

Il me répond alors qu’entre le menu du midi et du soir, l’un est plus gastronomique et plus travaillé que l’autre.
Mais alors, il faut mettre deux notes, un 12 le midi, mais le soir ? 14, pour être gentil, mais je doute que ça mérite plus.


A souligner, qu'après le changement de tenancier, les menus ont augmentés passant de 49.- chf à 58.- chf, pour le menu à trois plats et de 83.- chf à 95.- chf, pour le menu à six plats, le midi.
Dans le cas du Nouvo Bourg, franchement, je ne comprends pas ?

Le chef.
Parce que j’ai rarement mangé une cuisine aussi savoureuse que ce jour-là, avec des légumes du soleil, pourtant tellement courants, si bien travaillés et tellement savoureux.
De l’amuse-bouche et dessert, j’ai fait un repas incroyablement savoureux qui méritait largement un bon 14.
Et je précise que si mon repas était très bon, les desserts du frère jumeau du chef l’étaient tout autant.
Ce qui ne l’était clairement pas à Montheron.

Dessert chocolat, maïs et café. Une tuerie si savoureuse.

Ce qui me surprend, c’est qu’en faisant son entrée dans le guide cette année avec un 16, la cheffe n’est ni découverte, ni révélation du guide, ce qui a été le cas du restaurant Au Chasseur du talentueux chef Pierre Pascal Clément, qui rentre directement avec un 15 G&M et découverte de l’année.
Maintenant, je vous parle du Gault & Millau, mais le Michelin n’est pas mieux.
Comme cette fameuse étoile Michelin décernée pendant des années au restaurant Nova de la cheffe Alexandra Muller, à Charmey assez difficile à comprendre, en sachant que le service n’était pas top, la carte des vins indigne d’un étoilé, quant à la cuisine, je n’en parlerais pas !
Et je ne commenterais pas la deuxième étoile de Gille Varonne, alors que suite à mon seul et unique repas, je n’avais déjà pas compris la première.




































































Commentaires