Ce midi, Le Cigalon à Thônex n’a pas appareillé, il est resté à quai et moi, je n’ai pas vogué avec la cuisine du chef Jean-Marc Bessire, pourtant 17 G & M et une étoile Michelin. Dommage !
Repas du 28 août 2024.
Une fois bien installé en terrasse, il ne me reste plus qu’à profiter de l’air marin et de l’iode, qui règnent dans ce lieu et de découvrir la cuisine du chef, Jean-Marc Bessire, 17 G & M et une étoile Michelin.
Ici, le poisson est roi, et le chef le travaille relativement bien.
À en juger par la quantité de poissons figurant sur la carte (lotte, dorade sébaste, bar, etc…) on pourrait croire, que le Cigalon est amarré dans un port côtier de Bretagne.
Mais que nenni ! Je suis bien dans le canton de Genève, à quelques mètres de la frontière.
Alors, après autant de km et la traversée de Genève, forcément, je me fais plaisir avec le Menu Océan Gourmand à 140.- chf.
Mais d’abord, en apéro, un verre de Sauvignon Blanc 2023 à 11.- chf du Domaine de Chafalet à Dardagny.
L'établissement propose une belle carte des vins et une petite sélection de vin au verre.
Ce midi, Le Cigalon n’a pas appareillé, il est resté à quai et moi, je n’ai pas vraiment voyagé, avec la cuisine du chef.
La carte du restaurant.
Le midi en semaine, l'établissement propose un menu du jour " Fish-lunch " à 56.- chf et avec l'assiette de fromages 68.- chf. Sinon trois menus : Petit Caprice à 70.- chf, L'Océan Gourmand à 140 chf et le Carte Blanche Au Chef, à 180 chf.
La carte des mets, propose des mets entre 28.- chf, pour les filets de sardines marinés au vin blanc et 64.- chf pour le retour de pêche selon l'arrivage du jour.
Le Menu Océan Gourmand.
Il se compose de six plats avec :
Tataki de sériole laqué au soja, saladine de légumes façon coréenne.
Filet de lieu jaune servi nacré, tartare de courgette au basilic, coulis aux cinq herbettes.
Médaillon de lotte sauté à l’huile d’olive, concassé de tomates ananas du terroir aux épices douces.
Filet de dorade Sébaste, cuit sur peau, frégola sarde, nage de petits coquillages au safran de Meinier.
Le chariot de fromages suisses et français affinés.
La figue rôtie entière, marmelade au Porto, coulis figue à l’huile d’olive. Ganache montée aux feuilles de figuier, sorbet verveine.
Pour accompagner mon repas, une bouteille (50 cl) d’un bel assemblage blanc : Pinot Blanc et Chardonnay, du Domaine du Crest à Jussy.
Le repas démarre, avec deux bouchées apéritives et une verrine, panna cota persil et espuma au poivre de Timut. C’est bon, mais un peu simpliste pour un étoilé Michelin, comme d’ailleurs tout le repas.
Deux plats sortent du lot, le médaillon de lotte sauté à l’huile d’olive, concassé de tomates ananas du terroir aux épices douces et le filet de dorade Sébaste, cuit sur peau, frégola sarde, nage de petits coquillages au safran de Meinier.
J’ai adoré la lotte, et surtout l’émulsion aux épices douces, qui m’a fait tout simplement envouté.
La dorade m’a beaucoup plus, même si pour moi la frégola, était un soupçon trop cuite. J’ai adoré les crustacés crus dans la coquille du couteau, qui apportaient un côté iodé et un contraste puissant avec mon plat.
La bisque qui accompagnait le plat était un concentré marin, ce qui fait que le safran ne sentait plus vraiment. Dommage, mais même sans, il ne manquait pas vraiment !
Le tataki de Sériole était bon, mais rien de surprenant non plus !
Et j’avoue que je n’ai pas vraiment compris mon plat : le lieu jaune servi nacré.
Le poisson était servi froid et pour moi, il avait une légère surcuisson.
Si le lieu jaune n’est pas forcément le plus noble des poissons, je trouve qu’il aurait été appréciable de le servir au minimum tiède et cuit minute, ce qui n’était pas le cas.
L’assiette manquait de vivacité et il aurait été plus judicieux de la servir avec une ou plusieurs mayonnaises légères aux herbes et une salade d’herbes fraiches, en accompagnement.
Ok, je le reconnais, la mayonnaise est encore plus classique, mais au moins, elle aurait eu le mérite de mieux accompagner le poisson froid, que le coulis aux cinq herbettes.
Après mes plats de poissons, voici le très beau chariot de fromages.
Rien à dire, à part que la patronne me propose juste une malheureuse et fine tranche d’un délicieux pain aux fruits secs, alors que mon assiette à pain était vide et qu’il y avait quatre tranches de coupés et que j’étais le seul à manger du fromage ce midi.
Donc, j’ai mangé deux de mes fromages sans pain.
Heureusement, je suis au régime.
Mon dessert, la figue rôtie entière, marmelade au Porto, coulis figue à l’huile d’olive. Ganache montée aux feuilles de figuier, sorbet verveine, était très bon, original et savoureux.
Pour moi, le plat le plus original de ce midi.
Pour conclure, j’ai fait un bon repas au restaurant Cigalon, mais je l’avoue, je m’attendais à mieux pour un 17 Gault & Millau et une étoile Michelin.
La cuisine du chef est bonne, mais elle manque d’originalité et de techniques modernes, et notamment dans les modes de cuissons.
Le fils est de retour, dans la maison, en espérant que le papa, lui laisse de la place pour apporter des nouveautés en cuisine.
L'agréable terrasse du Cigalon.
Mon addition du jour : 196.- chf, avec une minérale à 3.- chf et un café à 6.- chf et mon vin en apéritif à 11.- chf.
Le Cigalon est une adresse à visiter, si vous aimez les produits de la mer.
Pour conclure : je préfère vous dire que ce n’est pas parce que je n’ai pas vraiment capté la cuisine du chef, qu’elle n’est pas bonne, bien au contraire. J’avais des attentes, et notamment par rapport aux notes des guides ; et c’est vrai que je ne me suis pas retrouvé dans cette expectative.
Restaurant le Cigalon, Jean-Marc Bessire
Rte d'Ambilly 39,
1226 Thônex
Téléphone : 022 349 97 33
Mon système de notations (à lire ici)
❤️❤️❤️❤️❤️ Coup de cœur
❤️❤️❤️❤️ Bon moment ⬅️
❤️❤️❤️ Très bon
❤️❤️ Bon
❤️ Moyen
Comments