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Cuisinier

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Mon dernier kif de l'année et aussi Coup de Coeur, le restaurant Les Touristes à Martigny 1920



Mon gros kif de ce midi (28.12.2023), le restaurant Les Touristes à Martigny et la cuisine de ses deux chefs, Christophe Genetti et Maël Gross, 16 Gault & Millau.

Je vous dis tout de suite, ce sera un Coup de Cœur du blog.

 


Installé à ma table, je reçois les cartes.


Plusieurs formules sont proposées pour le déjeuner : un menu Éphémère à 59.- chf, servi en semaine et que les midis (amuse-bouche, entrée, plats, dessert), le Menu Épicurien, à quatre plats à 104.- chf , le Menu Végétarien de quatre plats à 98.- chf et le Menu Signature à 158.- chf, à cinq plats.



Je pars pour ce dernier, j’ai envie de me faire plaisir !

Pour le gourmet œnophile que je suis, j’ai logiquement opté pour l’accord mets et vins, mais cela ne m’a pas empêché de zyeuter la carte des vins, qui est vaste.



Le Valais y tient la vedette dans la partie des vins suisses. On y trouve un bon choix de petits et grands formats et une belle sélection de vins nature (une vingtaine) de France, Suisse et Espagne.



Pour bien entamer mon repas et en apéritif, je choisis en proposition, une très jolie Petite Arvine de la Cave Caloz. Ceux qui me lisent savent que c’est sûrement mon cépage préféré du Valais.



La première mise en bouche fait son entrée.


Croustillant de pieds de cochon, gel à la pomme.



Une agréable et savoureuse bouchée de plaisir, le repas débute fort bien.



Puis un deuxième.


Cappelletis de gibier, crémeux de châtaigne et ail noir, sauce onctueuse au foie gras.




Une très belle alchimie des saveurs pour cette assiette précise et bien composée, en tout point excellente. Mention spéciale, pour la sauce onctueuse au foie gras, à tomber à la renverse.



Les noix de Saint-Jacques mi-cuites, topinambours confits au four, voile de betteraves rouges, sauce à la « Baltic Porter » 




Le mariage réussi entre la Saint-Jacques juste mi-cuite sur le gril, l’amertume de la sauce à la bière, des saveurs terreuses et suave de la betterave, la délicatesse du topinambour et l’iode des œufs de Hareng.

Décidément, je vais de surprises gustatives, à encore plus belles !



En plus, l’assiette est très belle. Je me régale.

Pour accompagner mon plat, en accord mets et vins : un vin orange, Pinot Gris et Muscat de Sandrine Caloz à Miège.



 

La cuisse de canard confite 12 heures, moutarde de Bénichon et notes d’agrumes,

espuma au panais.



De la rondeur, un max de saveurs avec une belle longueur en bouche, ce plat qui aurait pu être banal est incroyablement goûteux.

Quand je mets ma première fourchette en bouche, je suis surpris par le goût puissant de l’effiloché, wouah… 

Il est agrémenté d’une brunoise de suprêmes d’oranges, de minuscules croûtons de pain grillé qui apportent une mâche, supplémentaire.

L’espuma au panais est subtil et délicieux. Il fait un mariage heureux avec  la puissance de l’effiloché de canard.




Pour accompagner mon plat.

Une splendide Dôle de Saxon " Dzeu dê Dôle" Valais, Ô Faya Farm, d'Ilona Thétaz.