Coup de Coeur du blog, La Croix Rouge à Giffers, une charmante adresse campagnarde. Ce midi, j'y ai mangé le meilleur civet de la saison parmi les huit mangés cette saison.
- Admin
- il y a 11 minutes
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Ce midi, j’ai mangé ma dernière chasse de l’année au restaurant La Croix Rouge à Giffers.
La dernière, mais la meilleure de l’année.
Un civet de chevreuil façon « Grand-Mère », Coup de Cœur du blog, comme l’ensemble de mon repas.
Ce midi, c’est ma deuxième visite au restaurant « La Croix Rouge », la première datant de février 2023.
J’avais gardé un très bon souvenir de ce repas et j’avais même donné, un coup de cœur à l’établissement.
L’établissement se compose d’une partie café et la salle, avec deux cartes bien distinctes.
Assez rare aujourd’hui, l’établissement propose un menu du jour à 19.- chf entrée-plat, le samedi midi, au café.
La carte de la salle n’est pas très grande, mais se compose de plats les uns plus aguichants que les autres.
Saison oblige, elle est majoritairement composée de mets de chasse. Chevreuil, cerf, sanglier y sont présents dans de belles préparations, entre 18.- chf, pour la salade de doucette au filet de sanglier séché, vieux gruyère et noix, à 57.- chf, pour le filet de chevreuil poêlé, sauce poivrade, garniture de chasse.
Des prix très doux, pour la qualité des mets servis.
N’oublions pas que nous sommes dans un 14 G&M.
L’établissement propose aussi deux menus : un à 79.- chf, à trois plats, qui a eu du succès ce midi, puisque tous les clients l’ont choisi (à part moi !) et un menu surprise constitué des plats de la carte à 110.- chf.
Lors de ma première visite, je l’avais choisi et il se composait de cinq plats et d’un amuse-bouche.
En apéritif, tout en consultant les cartes, un verre de Johannisberg à 4.90 chf.
Ce midi, je choisis de partir sur des propositions de la carte et je commande, la terrine marbrée de faisan et foie gras, vinaigrette de raisins blonds et pain d’épices à 24.- chf et le civet de chevreuil maison, façon grand-mère, garniture de chasse, à 39.- chf en dessert, ce sera : sablés aux coings pochés, sorbet raisin-fragola, à 13.- chf.
Mon repas débute par un amuse-bouche : une terrine du chef, avec une vinaigrette noisette. Elle est excellente tout comme la vinaigrette à l’incroyable huile de noisette.
Une terrine technique, fait par un chef qui connaît parfaitement son métier.
Mon entrée arrive : la terrine marbrée de faisan et foie gras, vinaigrette de raisins blonds et pain d’épices.
Absolument parfaite, un vrai régal.
La terrine est parfaitement exécutée et parfaitement assaisonnée.
Le principe de celle-ci, c’est que les ingrédients sont cuits séparément, puis on fait un montage à l’envers par couches avec les différents éléments. Puis elle est tassée et refroidie, ce qui fait que le faisan (surement des suprêmes) n’a pas souffert de sur cuisson.
L’ensemble est agrémenté d’un excellent chutney et d’une agréable vinaigrette à l’huile de noisettes.
Pour accompagner ma suite, un Côtes de Ventoux 2022 « Les Trois Villages » du Château la Croix des Pins.
Un assemblage de Grenache, Syrah et Mourvèdre. Un très joli vin à la fois puissant, avec des arômes flatteurs de fruits rouges, de cassis, avec des notes de tapenade et de poivre noir. La bouche est généreuse, les tannins sont tendres, pour se terminer avec une belle fraîcheur. Un vin qui a fait un bel accord avec mon plat.
Ma suite, une fois de plus du civet, c’est le huitième de la saison, mais celui-ci est juste magistral et le meilleur dégusté.
Mais pourquoi huit civets ?
Pour moi, le civet est un plat technique, qui est souvent sous-estimé par les chefs et pourtant, quand c’est aussi bien cuisiné que ce midi, c’est le paradis sur terre.
La sauce est incroyablement savoureuse et brillante, liée au sang.
C’est aussi le seul où la viande était saisie comme il se doit normalement, avant d’être cuisinée longuement.
Les garnitures sont plus goûteuses les unes que les autres.
Mention spéciale pour la mousseline de choux de Bruxelles.
Pour moi, c’est un civet et une assiette, 18/20 et le meilleur de la saison 2025.
Je termine mon repas avec un dessert : sablés aux coings pochés, sorbet raisin-fragola.
Un dessert généreux, mais qui pour moi, partait dans tous les sens, au point de ne plus pouvoir définir la saveur du coing dans le bavarois.
Mon addition du jour : 101.50 chf, avec une minérale 3 dl à 4.50 chf, un verre de Johannisberg à 5.- chf, la terrine à 24.- chf, le civet de chevreuil à 39.- chf, le dessert à 13.- chf et deux dl de Côtes de Ventoux à 16.- chf.
Pour conclure, le restaurant La Croix Rouge à Giffers est une adresse à absolument visiter pour la qualité de sa cuisine et de son accueil. Les serveuses sont aux petits soins avec vous et veillent à ce que vous passiez un bon moment à table. Ce midi pour moi, c’était mon deuxième repas et les deux fois, j’ai eu beaucoup de plaisir. Il faut dire que le chef est un chef hors pair, qui sait vous régaler avec sa très bonne cuisine.
Auberge de la Croix Rouge
Gasthof zum Roten Kreuz
Dorfplatz 8,
1735 Giffers / Chevrilles
Tél : 026 418 11 25

Mon système de notations (à lire ici)
❤️❤️❤️❤️❤️ Coup de cœur ⬅️
❤️❤️❤️❤️ Grand moment de plaisir
❤️❤️❤️ Très bon
❤️❤️ Bon
❤️ Moyen
Mon premier repas en février 2023.
Le restaurant La Croix Rouge à Giffers (en Singine), une charmante adresse campagnarde à découvrir absolument, ou à redécouvrir.
Pas loin du lac Noir, à quelques minutes de Fribourg et Le Mouret, le couple Anne-Raymonde Corpataux et Xavier Briand ont repris la Croix Rouge après avoir passé de nombreuses années chez Georges Wenger au Noirmont.
Madame, qui est avant tout cuisinière (très bonne) se charge maintenant de l’accueil, pendant que Monsieur œuvre aux fourneaux.
La patronne n’est autre que la fille du célèbre boucher Corpaato, qui signe d’ailleurs la décoration de la salle à manger.
C’est donc sur un 33 tours peint de coups de pinceaux, que viennent se poser vos plats. C’est surprenant, original, mais tellement agréable. En plus ils sont tous différents.
La carte est plutôt courte, elle se concentre sur de très beaux produits, apprêtés avec beaucoup de goût et agréablement dressés : saumon fumé maison, raviolis maison aux épinards et ricotta, sauce aux morilles, pavé de bar poêlé aux petits coquillages, pommes natures, asperges vertes et estragon, jarret de veau braisé à l’ail sauvage, gnocchi et légumes, que des plats qui me fonts saliver.
Légumes, légumes ????
Pour avoir vu passer de belles assiettes autour de moi, ce qui m’a frappé au premier regard, c’étaient les légumes. De beaux légumes, parfaitement cuits, les mêmes que j’ai retrouvés dans mon assiette un peu plus tard. Ce chef me rappelle quelqu’un ????
Moi, il y a quelques années.
Comme je me déplace jamais pour rien (merci, Flo Houriez, pour ce bon tuyau, une adresse que je ne connaissais pas), je commande le menu surprise à 101.- chf.
Je rappelle à mes lecteurs et lectrices, que je suis toujours ouvert à découvrir de bonnes tables.
Je suis décidément un éternel gourmand, qui aime se faire plaisir et qui sait fait plaisir ce midi.
Le menu débute par un amuse-bouche.
Saumon fumé maison crème raifort
Rien à dire de particulier, c’était très bon.
Première entrée.
Poireau vinaigrette à la noisette et ris de veau croustillant.

Une assiette très réussie, en plus j’adore les ris de veau et ils étaient parfaitement cuits et croustillants. L’entrée embaumait l’huile de noisette, alors que demander de plus ? Forcément, j’étais comblé !
Accompagné d'un Riesling Alsacien.
Deuxième entrée.
Ravioles maison à l’épinard et ricotta émulsion fruits de mer.
Un régal, les ravioles étaient généreusement, garnies d’une très bonne farce épinard-ricotta. La pâte était fine, fine, un vrai bonheur.
Sous la délicieuse émulsion, des coques, des moules et le plus sublime, cette demie St-Jaques à la merveilleuse cuisson.
Accompagné d'une Petite Arvine du Valais 2020 de Bonvin.
Troisième entrée.
Filet de fera de lac Suisse, velouté d’ortie et gremolata, émulsion beurre noisette.
Ce qui est ressorti de ce plat pour moi, la super cuisson de la fera sur peau (donc super croustillante) et cette extraordinaire gremolata, une véritable tuerieeeeee. Si je pouvais avoir la recette chef, ce serait cool.
Accompagné d'un Bourgogne Viré-Clessé 2017.
Le plat.
Filet mignon de bœuf, asperges vertes et morilles.
Rien à signaler de particulier, comme le reste du repas, c’était parfait !
Cuisson de la viande de la viande top, sauce et émulsion top, la pomme croquette, un souvenir de jeunesse et pour accompagner l’ensemble des légumes comme je les aime cuisinés avec amour.
Accompagné d'un Côtes du Rhône Village 2019, Plan de Dieu
Mon dessert.
Finger chocolat, sorbet mangue et fruits exotiques.
Le dessert au chocolat, était délicat le sorbet très bon.
La carte des vins n’est pas très grande et navigue entre Romandie et des pays plus lointains.
À noter les nombreuses propositions de vins au verre (13 propositions), à choisir entre la qualité Pot, ou plus haut de gamme en bouteille.
Pour ma part, j’ai débuté avec un verre d’Yvorne en apéritif et pour accompagner mon repas j’ai opté pour l’association mets et vins à 35.- chf ( 4 vins ).
Pour conclure : mon addition du jour à 146.20 chf avec le menu, le verre d’Yvorne blanc, l’association mets et vin et un café à 5.- chf.
Pour finir : Ce fut un bon repas de midi à l’Auberge de la Croix Rouge à Giffers, un restaurant qui propose une cuisine savoureuse et un accueil chaleureux et personnel.
Auberge de la Croix Rouge
Gasthof zum Roten Kreuz
Dorfplatz 8,
1735 Giffers / Chevrilles
Tél : 026 418 11 25
Mon système de notations (à lire ici)
❤️❤️❤️❤️❤️ Coup de cœur ⬅️
❤️❤️❤️❤️ Grand moment de plaisir
❤️❤️❤️ Très bon
❤️❤️ Bon
❤️ Moyen












































































































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