Coup de coeur du blog, le restaurant Le Châtelard à Corsier et sa bonne et réconfortante cuisine de brasserie, servie en cocotte.

Coup de cœur du blog.

Mais d’abord un grand merci à Monsieur Stéphano Altieri, pour m’avoir conseillé de venir trouver cette belle adresse de Corsier, qui est pour lui la meilleure de la région actuellement. 

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Une adresse que je suis depuis son ouverture, mais que je n’avais pas pris le temps de visiter, c’est fait depuis ce midi.

J’ai fait ce midi un délicieux repas, et du début à la fin.

Ok ouiiiiiiii, je suis bon public parce que c’est un style de cuisine que j’affectionne particulièrement : les bons plats de brasserie, mais tellement bien cuisinés, ici !

On me dit souvent que je n’ai des yeux et un palet que pour la gastronomie, ce n’est pas totalement faux, mais pas vrai non plus, puisque j’éprouve autant de plaisir avec d’autres styles de cuisine, à partir du moment où ils flattent mes papilles et me font passer un moment particulier.

Mais commençons par le début.

La Pinte du Châtelard est un établissement qui vient d’être entièrement rénové, tout en lui gardant son charme d’antan, et il a été repris en juillet 2024 par Méziane Lacombe qui a aussi bien œuvré à Verbier puis, dans la région, au Baron Tavernier et à l’Auberge de l’Onde.

De bonnes ondes.

Joli cadre lumineux, beau mobilier en bois, vaisselles en faïence et une très belle terrasse.

En musique de fond, du Georges Brassens. D’ailleurs, le patron en finissant sa mise en place, accompagne le brave Georges.

Je dois dire que je suis assez surpris par le style musical du jeune patron, mais j’ai bien aimé et il a une belle ambiance dans l’établissement.

De grands tableaux de propositions ornent les salles, ce qui n’empêche pas le patron de venir vous trouver et de vous énumérer les plats de la carte.

C’est franchement très agréable. 

Le plus difficile, c’est de faire son choix entre le pot-au-feu de Rico, la joue de bœuf confite, le poulet braisé en cocotte et ce qui sera mon choix en plat principal : les choux farcis. 

Une belle carte des vins de bons vignerons à prix tout doux, puisque si vous restez dans la région, vous y trouverez de jolis flacons à moins de 60.- chf.

À noter la belle sélection de vins au verre.

Ce midi, j’en ai dégusté trois entre 5,50 et 7.- chf de haut niveau.

En lisant les cartes et pour accompagner mon saucisson sec, un verre de Chasselas de Corsier à 5.50 chf.

Un joli vin à la robe jaune doré de M. Neyroud.

Il est tellement agréable que j’ai commandé un deuxième verre pour accompagner mon entrée, la terrine de campagne (lapin, porc et piment d’Espelette). Elle est bonne, parfaitement assaisonnée et est accompagnée d’une agréable salade à la bonne vinaigrette, de pickles d’oignons rouges.

Rien que pour ça, je reviendrais.

Pour suivre l’œuf en meurette, le meilleur que j’ai mangé de ma vie, et pourtant j’ai mangé l’œuf en meurette champion du monde d’un M.O.F des hauts de Lausanne.

Voilà ce que j’attends en mangeant un œuf meurette : d’abord une sauce au vin rouge, à la fois puissante et parfumée par le lard fumé. Le grand plus de cette assiette, c’est la tranche de pain légèrement grillé et tiède recouverte d’un succulent beurre aux herbes et à l’ail, ce qui donne encore plus d’ampleur à la sauce quand vous allez faire trempette avec.

Pour accompagner mon plat, un joli Syrah Bio « La Muse ». Un vin rouge du Languedoc de la maison Ventenac, à 7.- chf. Un vin tendu, frais et élégant, aux arômes de garrigue et d’épices, très gourmand et qui se termine sur des jolies notes de petits fruits rouges.

 Mon plat principal, c’est sûrement la première fois que je le trouve sur une carte de restaurant : des choux farcis et braisés. Ça m’a fait plaisir de trouver un plat aussi familial que rural, que je n’ai pas résisté.

C’est un plat que l’on ne retrouve même pas dans toutes les régions de France.

Sauf erreur, plutôt dans le centre.

J’ai adoré, et j’ai beaucoup aimé l’accompagnement de légumes braisés qui leur tenaient compagnie. 

Avec mon plat, un assemblage rouge du Lavaux de Bernard Chevalley « Nobles Plants », à 6.50 -chf.

Il se compose de Pinot noir, de Gamay, de Gamaret, de Diolinoir et de Merlot.

Au bouquet, les arômes évoquent les petits fruits rouges.

En bouche, il est à la fois puissant, corsé et gouleyant avec une longue finale. Un vin qui a fait un bel accord avec mon plat.

Pour terminer mon repas, un baba au rhum d’anthologie, alors la vie n’est pas belle ?

C’est aussi mon deuxième coup de cœur du repas. Le baba est parfaitement imbibé, la crème juste montée comme il faut, surtout pas trop. Il me semble qu’elle contenait aussi du mascarpone, pour encore plus de fraîcheur. La bonne idée ce sont les raisins secs gonflés au sirop et au rhum. Je me régale.

Mon addition du jour : 106.90 chf, avec un expresso à 3.90 chf, mes différents vins et mes plats à la carte.

Pour conclure.

Ok oui, je suis bon public parce que c’est un style de cuisine que j’affectionne particulièrement, des bons plats de brasserie, mais tellement bien cuisinés, ici !

À souligner que l’établissement a le label Fait Maison et que le pain fait sur place est juste terriblement bon. Alors, pour vous donner encore plus envie de venir, le restaurant a été superbement rénové tout en gardant son charme d’antan, la terrasse est juste magnifique et la carte des vins est belle et propose de superbes vins à prix tout doux.

Et si vous aimez être bercé par les chansons de Georges Brassens pendant tout votre repas, c’est clairement un établissement pour vous.

Alors, il est où le bonheur, il est où ? À la Pinte du Châtelard.

La Pinte du Châtelard

Sent. des Crosets 1

1804 Corsier-sur-Vevey

Téléphone : 021 501 76 16

lapinteduchatelard.ch 

Mon système de notations (à lire ici)

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