L’Hôtel de Ville à Attalens, une belle adresse et un établissement qui sort du lot en Veveyse et qui je pense va faire parler de lui, loin dans le district.
L’Hôtel de Ville à Attalens, j’en ai toujours entendu parler et j'y avait mangé,
La première fois, c’était quand je travaillais à Vevey.
Beaucoup d’habitants allaient y manger, notamment parce que c’était moins cher que sur Vevey.
À l’époque, il y avait notamment des pizzas à la carte. L’établissement était bruyant et l’accueil pas forcément des plus agréables.
Ce midi, surprise, je suis accueilli par un chef au large sourire, ce que j’avais jamais vu auparavant, ici.
Mais attention, le chef n'a pas que cet apanage, il propose aussi une cuisine originale et de qualité.
Un repas savoureux du début à la fin.
Pour débuter, en apéritif, un verre de Johannisberg, cave de La Romaine, à 6.- chf.
Je commande rarement du Johannisberg et ceci pour la simple et bonne raison, que dans la plupart des établissements, c’est de la qualité litre (de comptoir).
Ce midi, je me fais réellement plaisir avec un très joli Johannisberg de ce très bon domaine. Il est à la fois élégant, équilibré et doté d’une belle minéralité.
Je ne peux pas vous parler de la carte des vins, je ne l’ai pas vue et pourtant, je l’ai demandée deux fois. Pas de soucis, les vins proposés oralement étaient les deux très bons.
La carte des mets est aguichante, plutôt de style brasserie française et plusieurs plats me faisaient clairement de l’œil : Œuf cocotte du domaine de Crevy, champignons et lard fumé à 14.- chf, ou un original foie gras poêlé, polenta croustillante et mangue à 17.- chf, en entrées et pour les suites : la joue de porc d’ici braisée à la bière de Bossonnens, risotto d’avoine et légumes racines à 37.- chf ou la cuisse de canard confite par nos soins, déclinaison de pommes de terre et courge à 34.- chf.
Le chef a aussi gardé des plats phares de l’ancien tenancier comme : le filet de bœuf Voronoff, flambé en salle (à partir de 2 personnes), frites et légumes à 58 chf ou les incontournables pâtes flambées de l`Hôtel de Ville (minimum 2 personnes) à 34 chf.
Le midi, en semaine du mercredi au vendredi, trois propositions d’assiettes du jour sont proposées au prix de 19,50 chf. Elles sont accompagnées d’une petite salade en entrée et d'une boisson, (minérales 33cl, soft 33cl ou bière 25cl).
Ma première entrée, carte.
Pressé de queue de bœuf et foie gras, vinaigrette jus de viande à 15.- chf.
Une belle surprise et une première pour moi.
Je n’avais jamais mangé une telle préparation.
L’assiette est belle, le pressé est intéressant gustativement, même si pour moi, il manquait de contraste entre la queue de bœuf et le foie gras.
Pour accompagner mes deux autres plats, un Saint-Nicolas-de-Bourgueil « Les Coutures » 20220 de Frédéric Mabilleau. Un 100% Cabernet Franc.
Un vin qui m’a été proposé par le serveur et qui est originaire de la région d’origine du chef, la Loire,
Le nez est concentré, fruits rouges, groseille, cassis, cerise. La bouche est soyeuse et délicate sur les petits fruits rouges, accompagnée d'une touche minérale crayeuse liée au terroir.
Le vin est élégant et ses tanins sont fins.
Ma deuxième entrée, carte.
Cromesquis d’escargots de Palézieux, en persillade et crème d’ail, à 13.- chf.
Une façon innovante de préparer les escargots tout en conservant les bases de la recette classique, le beurre persillé. Ils étaient excellents et agréablement relevés.
Après, pour moi qui suis de la vieille école et qui a toujours appris que les escargots étaient vendus par six ou douze. Ce midi en comptant plusieurs fois, il n’y en avait que cinq !
Je vous rassure, je plaisante 🙃
Mon assiette du jour.
N’ayant plus de sandre au menu du jour, il est remplacé par des filets d’églefin sur un lit de pâtes Kritharaki (des pâtes grecques) et de légumes.
L’ensemble est servi avec une délicieuse sauce vierge, agréablement relevée.
Pour conclure mon délicieux repas, je n’ai pas résisté aux profiteroles maison et sa sauce chocolat à 12.- chf.